Famille Nugues
NUGUES Claude-Etienne, marchand, né en 1736, décédé le 31 octobre 1820. Il avait épousé, le 21 mars 1764, Charlotte Enfantin, qui lui donna huit enfants, dont quatre fils qui suivent. En 1760, il acquit de Louis-Laurent Parisot, de Valence, l’ancienne maison forte de Bouvier, à Curson, que la famille possède encore.
1. Claude-Pierre, né le 27 octobre 1770, lauréat du collège de Navarre à Paris, ll fut élu capitaine de grenadiers au 2e bataillon des volontaires de la Drôme. Il fut tué chef de bataillon à la 32e demi-brigade, le 25 juillet 1799, à Aboukir (1).
2. Louis-Antoine, né le 17 janvier 1773, retiré du service en 1796 étant capitaine à l’armée du Rhin. Il devint, après 1830, commandant de la garde nationale de Romans-sur-Isère et chevalier de la Légion d’honneur, membre du conseil municipal et de la commission administrative de l’hospice, et décéda le 15 juillet 1858. Il s’était marié, le 13 mars 1817 à Neufchâtel (Suisse), avec Caroline Kiene, dont il a eu deux fils.
3. Saint-Cyr, lieutenant général, pair de France, grand’croix de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis, dignitaire des ordres de Saxe, d’Espagne et de Belgique, directeur du personnel au ministère de la guerre, né à Romans-sur-Isère le 15 octobre 1774, mort à Vichy, le 25 juillet 1842, sans avoir été marié.
Par lettres patentes du 18 août 1810, il fut nommé chevalier de l’Empire avec les armes suivantes : D’argent, à la fasce de gueules du tiers de l’écu, au signe des chevaliers accompagné en chef de deux croissants en fasce d’azur, et en pointe d’un dauphin posé en pal de sinople, allumé et écaillé du champ.
Créé baron de l’Empire en 1811, de nouvelles armes lui furent attribuées et confirmées sous la Restauration, et qui furent :
Parti, le 1er d’or, au dauphin de sable, allumé, lorré et peaussé de gueules, surmonté d’un croissant de sable renversé, le 2ème de gueules à une épée d’argent, coupé d’or, à trois dauphins d’azur, allumés, lorrés et peaussés de gueules, celui du milieu surmonté d’une étoile dor.
4. Marie-Charles-Camille, né le 4 novembre 1779, établi à Paris où il est mort célibataire le 8 octobre 1839, étant sous-directeur de la Caisse d’amortissement et chevalier de la Légion d’honneur.
– Saint-Cyr-Louis, né le 3 octobre 1819, baron, général de brigade, commandeur de la Légion d’honneur, décoré de plusieurs ordres étrangers, chef du cabinet du ministre de la guerre en 1878, commandant le département de Seine-et-Oise et la place de Versailles de 1879 à 1882. Il a épousé, le 16 avril 1854, Antoinette-Louise-Augustine Giraud, petite-fille du général vicomte Brenier de Montmorand (2).
Autorisé par décret du 29 avril 1868 à relever le titre de baron éteint par le décès de son oncle, on lui donna les armes suivantes :
D’argent, à la fasce de gueules, accompagnée en chef de deux croissants d’azur et en pointe d’un dauphin nageant de sinople, franc quartier des barons tirés de l’armée.
(1) Souvenirs intimes d’un volontaire de 1791. in-8°. Paris 1877 (par le géneral baron Louis-Saint-Cyr Nugues).
(2) Panthéon de la Légion d’honneur, T. I, p. 155.
Sources : Archives municipales de Romans-sur-Isère – Ulysse Chevalier, Armorial historique de Romans, 1887
Attention : L’Armorial historique de Romans de Ulysse Chevalier est une formidable source pour les recherches mais il contient énormément d’erreurs, principalement dans les dates. Je les corrige au fur et à mesure que je les trouve…
C’est corrigé, merci !
KUENE/il s’agit de KIENE
bonjour
Camille Nugues est décédé en 1839 et non en 1855.
Cordialement
merci….