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La place des Terreaux

La place des Terreaux est ainsi nommée parce qu’elle forme un monticule de terres rapportées pour combler le vide entre la “porte de fer”, en haut de la côte Poids des Farines, et la “Bastide”, en bas de la même côte, qui était destinée à défendre l’entrée de la ville par la rue de Clérieux.

De nos jours, bien qu’il n’y ait plus de chapelle, les pèlerins du Grand Voyage du Vendredi saint marquent toujours l’arrêt en cet emplacement. Romanet Boffin, fondateur du chemin de croix et du calvaire des Récollets, avait fait construire une belle chapelle destinée à représenter la maison d’Anne, grand prêtre du Temple de Jérusalem. On y arrivait, comme à Jérusalem, par une petite rue pleine d’immondices. On y adjoignit une petite grotte ou “grotton”. Au devant, on voyait un pilier, en haut duquel était placée la statue d’un ange, tenant une trompette à la main.

Le 2 avril 1814, deux maisons des Terreaux furent incendiées par des obus tirés par l’armée Autrichienne.

Cet article de Romans Historique est paru dans le Dauphiné Libéré : www.ledauphine.com/drome/2017/04/01/un-monticule-de-terre

Publié dans: 19è siècle, Lieux, Renaissance

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