La rue Calixte Lafosse
Calixte Lafosse est né rue Bayard, dans le quartier Saint-Nicolas, à Romans, le 14 octobre 1842, de Jean Lafosse, serrurier originaire de Saint-Sever dans les Landes, et de Gabrielle Charlotte Judith Nicolas, originaire de Saint-Donat.
Il apprend la menuiserie et dès 1867, avec Régis Cluze, il édite un journal hebdomadaire républicain appelé “Jacquemart” dont l’éditorial est écrit en patois et dans lequel il publie ses poèmes.
Dans l’un de ceux-ci, il s’excusait de s’aventurer dans cet art en ces mots : “Faire des vers, un menuisier ! Oh ! Chose absurde ! Ah ! Chose étrange ! Un menuisier ? Ça boit, ça mange, et puis ça dort : c’est si grossier !”
En 1881, il part s’installer en Algérie où il épouse Marie Julienne Nicolas, originaire de Bourg-de-Péage. Il achète une concession de terres à Bordj-Bou-Arreridj, dans le département de Constantine, qui était à l’époque un des départements français d’Algérie et il y meurt en 1904, un an après sa femme.
Une rue porte son nom en haut de la côte des Chapeliers, donnant sur l’entrée principale du cimetière de Romans.
Cet article de Romans Historique est paru dans le Dauphiné Libéré : www.ledauphine.com/drome/2015/11/21/un-menuisier-qui-fait-des-vers