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Pionniers de la pub

Dans les journaux du début du XXe siècle, de nombreuses publicités, que l’on appellerait aujourd’hui publireportages, vantaient les produits de marchands de médecine en s’appuyant sur les témoignages de “Monsieur et Madame Tout-le-monde”.

C’est ainsi que des Romanaises et des Romanais sont devenus des “pionniers de la pub” et nous vous en présentons quelques exemples.

Dans Le Petit Parisien daté du 2 septembre 1904, Jeanne Combault, demeurant rue du Faubourg-Jacquemart à Romans, déclarait sa satisfaction après avoir essayé un dentifrice : “Rien que l’essai du Dentol a donné du mieux à mes dents. Il calme les rages de dents, j’en avais eu la preuve sur ma jeune sœur. Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais eu confiance dans ces produits vantés par la réclame mais maintenant, j’en ai une preuve bien convaincante. Toutes personnes désireuses d’avoir de jolies dents et de pouvoir les conserver longtemps n’ont qu’à recourir au merveilleux Dentol.”

Dans Le Petit Parisien daté du 23 septembre 1917, Mme Mirabel, demeurant 16 rue Haute-Villeneuve à Romans, vantait des pilules soulageant les maux de reins : “À la suite d’une forte grippe, j’avais ressenti de violentes douleurs dans les reins puis, avec les complications de l’âge, j’ai eu la jaunisse, de l’hydropisie et pendant trois ans, j’ai été très malade. C’est alors que, désespérée d’essayer toutes sortes de remèdes, j’eus recours aux Pilules Foster. Mes maux de reins ont été tout de suite calmés et au bout de quelques, le ballonnement du ventre diminuait.”

Dans Le Petit Parisien daté du 15 avril 1927, Sophie Léger, demeurant 35 rue Pêcherie à Romans, louait les bienfaits de pilules contre l’affaiblissement du système nerveux : “Étant très anémique et très affaiblie depuis plusieurs mois, n’ayant aucun appétit et souffrant sans cesse de maux de tête et de points de côté, sur le conseil de plusieurs personnes, je pris des Pilules Pink et ce remède m’a fait le plus grand bien. Mes forces se sont promptement relevées. J’ai retrouvé bon appétit et bonne mine.”

Dans Le Journal daté du 27 avril 1929, Eugène Bland, demeurant 9 rue Perollerie à Romans, recommandait aussi les Pilules Pink : “Cloué au lit depuis dix mois et ayant perdu l’espoir de me rétablir, je suis heureux de porter à votre connaissance que les Pilules Pink m’ont remarquablement réussi. Elles m’ont donné des forces, de l’appétit et je peux me lever et aller et venir.”

Cet article est aussi paru dans le Dauphiné Libéré : www.ledauphine.com/drome/2018/08/05/les-pionniers-de-la-publicite

Publié dans: 20è siècle, Vie et Métiers

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