La rue Marc-Antoine Jullien de la Drôme
Marc-Antoine Jullien est né le 18 avril 1744 à Bourg-de-Péage de Marc-Antoine, médecin chirurgien, et de Claire Larat.
A 18 ans, il part faire des études littéraires à Paris et quelques temps après, l’abbé Mably, parent de la famille Bonnot dont nous avons déjà parlé, le fait entrer en qualité de précepteur chez la duchesse d’Anville qui lui confie l’éducation d’un de ses petits-fils, futur prince de Léon. Vers 1774, il épouse Rosalie Ducrolay, fille d’un négociant de Pontoise, près de Paris, avec laquelle il a deux fils.
En 1792, il est élu député de la Drôme et lors du procès de Louis XVI, il vote pour la mort sans appel ni sursis. Sous la Restauration (retour de la monarchie et règne de Louis XVIII), alors que bon nombre d’autres régicides furent exilés, il est seulement interné à Barcelonnette pendant quelques mois. Puis, il retourne à ses premières amours, la littérature et la poésie, publiant quelques textes dans la revue du Mercure de France.
Il se retire ensuite dans une maison qu’il avait sur le territoire de Pizançon et meurt le 15 septembre 1821 en tombant d’un balcon.
Cet article de Romans Historique est paru dans le Dauphiné Libéré : www.ledauphine.com/drome/2015/02/28/le-depute-qui-aurait-voulu-etre-un-artiste
Sources : Archives municipales de Romans-sur-Isère.