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Le monastère de Sainte-Ursule de Romans

Ce 18 mars 1752, Mariane Sabine Robin, fille de monsieur Lorant Robin, avocat au parlement de Grenoble, et de demoiselle Mariane Ogier, âgée de quinze ans et quelques mois, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 11 juin 1752, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce (date manquante), on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Sabine de saint Clément. Ce (date manquante), la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre. Elle a été retardée à sa profession par cause de maladie.

Ce 29 juin 1752, Françoise Ruel, fille de monsieur Jean Ruel, premier professeur en médecine de l’université de Valence, et de demoiselle Christine Manbruny, native de Valence, âgée de dix-neuf ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 20 août 1752, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 18 septembre 1752, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Françoise de saint Marcellin. Ce (date manquante), la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre. [Elle fut la dernière Mère supérieure du monastère en 1788.]

Ce 29 juin 1752, Christine Thomé, fille de monsieur Jean Thomé, procureur de Romans, et de demoiselle Anne Viaussa (Viossat), du péage de Pisanssont (Pizançon), âgée de dix-sept ans et quelques mois, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 20 août 1752, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 19 septembre 1752, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Christine de sainte Victoire. Ce (date manquante), la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre. [Elle fut Mère supérieure du monastère en 1782.]

Ce 16 mai 1756, Anne de Loulle, fille de monsieur Philippe de Loulle, conseiller au parlement du Dauphiné, et de demoiselle Anne Bono, native de Brianson (Briançon), âgée de seize ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 16 mai 1756, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce (date manquante), on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Anne de sainte Sophie. Ce 14 avril 1758, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre.

Ce 19 novembre 1756, Madelaine Ruel, fille de monsieur Jean Ruel, premier professeur en médecine de l’université de Valence, et de demoiselle Christine Manbruny, native de Valence, âgée de dix-huit ans et quelques mois, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 19 novembre 1756, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce (date manquante), on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Madelaine de saint Raymond. Ce 30 janvier 1759, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre.

Ce 26 décembre 1756, Marguerite Peronnier, fille de monsieur Antoine Peronnier, marchand de cette ville, et de demoiselle Thérèse Legentil, allant dans sa quatorzième année, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 15 mars 1757, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce (date manquante), on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Marguerite de sainte Foy. Ce 3 mars 1759, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre.

Ce 9 janvier 1757, Jane Fière, fille de monsieur Étienne Fière, marchand au péage du bourg de Pizanson (Pizançon), et de demoiselle Catherine Valete (Valette), native du péage, âgée de quatorze ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 4 mars 1757, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce (date manquante), on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Jeanne de saint Henri. Ce 3 mars 1759, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre. [Elle fut maîtresse des novices.]

Ce 20 mai 1758, Thérèse Servant (Servan), fille de noble Joseph Servant (Servan), de Romans, et de dame Anne Henri, native de Lion (Lyon), âgée de quatorze ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 14 juillet 1758, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 22 août 1758, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Thérèse de saint Servan. Ce 7 juin 1760, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre.

Ce 2 février 1759, Marie Giraud, fille de feu monsieur Gérard Giraud, marchand de cette ville, et de demoiselle Madelaine Chervet, native de Romans, âgée de vingt-deux ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 23 mars 1759, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 30 avril 1759, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Marie de saint Ruf. Ce 6 mars 1761, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre. [Elle était de taille petite, cheveux et sourcils gris, yeux gris, nez gros, bouche grande, menton rond, front découvert et visage ovale. Le 14 septembre 1792, elle prêta serment de fidélité à la nation.]

Ce 15 août 1759, Marie de Carrière, fille de feu monsieur Charle de Carrière, chevalier de l’ordre militaire de saint Louis, et de feue dame Madeleine de Vérant, native de Boza, âgée de seize ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 19 octobre 1759, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 19 novembre 1759, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Marie de saint Ange. La dite soeur n’a pas fait profession à cause d’infirmité.

Ce 24 juin 1760, Marie Quincieux, fille de monsieur Jean Quincieux, bourgeois à Moras, et de demoiselle Justine Fleury, âgée d’environ la quinzième année de son âge, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 19 juillet 1760, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce (jour manquant) août 1760, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Étienne de saint Fleury. Ce 23 juin 1762, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre.

Ce 25 décembre 1760, Marguerite Baborier, fille de monsieur Pierre Baborier, bourgeois de cette ville, et de demoiselle Susanne Crozat, native d’Andancette, âgée de vingt-neuf ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 6 mars 1761, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 20 avril 1761, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Geneviève de saint Éloi. La dite soeur a été renvoyée par la supérieure par cause d’infirmité.

Ce 24 décembre 1761, Claire Fiard, fille de monsieur Louis Fiard, bourgeois de Borrepere (Beaurepaire), et de demoiselle Françoise Quaincieux (Quincieux), native de Borrepere (Beaurepaire), étant dans sa dix-septième année, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 26 février 1762, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 30 mars 1762, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Ursule de sainte Angèle. Ce 27 janvier 1764, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre. [Elle mesurait quatre pieds onze pouces (1,52 mètres), avait les cheveux et sourcils noirs, les yeux bruns, le nez effilé, la bouche grande, le menton rond, le visage plein et résidait chez le citoyen de Loulle le 10 mars 1793.]

Ce 13 décembre 1767, Victoire Desoche, fille de monsieur noble Gaspard Juvin Desoche et de dame Marie de (nom illisible), native de la paroisse de St Michel, âgée de dix-huit ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 29 janvier 1768, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 2 mars 1768, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Reine de saint Juvin. Ce 12 janvier 1770, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre. [Elle mourut le 25 août 1790, à l’âge de quarante-et-un ans.]

Ce 30 avril 1770, Madeleine Danthony, fille de monsieur Nicola Danthony, négociant à Saint Vallier, et de demoiselle Madeleine Gervais, native de St Vallier, étant dans sa dix-huitième année, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 11 mai 1770, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 11 juin 1770, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Nicolas de sainte Ursule. Ce 15 mai 1772, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre.

Ce 7 août 1770, Marie Agarnier (Agranier), fille de sieur Matieu Agarnier (Agranier) et de Dofine Courant (Courand), native d’Alissant (Alixan), ayant été reçue dans notre monastère en qualité de tourière, après avoir porté l’habit quatorze années, elle a demandé à être reçue pour soeur laie dans la trente-troisième année de son âge. Ce 21 septembre 1770, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue en qualité de soeur laie. Ce 14 novembre 1770, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Marie de saint Aimé.

Ce 20 mai 1773, Marie Roinard, fille de feu sieur Pierre Roinard et de feue Marie Baudoin, native de Sanson (Rochefort-Samson), âgée de seize ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 7 novembre 1773, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 9 février 1774, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Marie de saint Gabriel.

Ce 14 mars 1776, Françoise Perrochet, fille de monsieur Henry Perrochet, bourgeois de cette ville, et de demoiselle Marie Anne Servant (Servan), native de Romans, âgée de dix-huit ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 10 mai 1776, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 7 août 1776, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Françoise de saint Louis. Ce (jour et mois manquants) 1778, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre.

Ce 21 août 1785, Marie Christine Clément, fille de monsieur Joseph Clément, marchand, et de demoiselle Madelaine Catherine Brenier, native de Romans, âgée de vingt-quatre ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 14 octobre 1785, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 21 novembre 1785, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Angèle de sainte Julie. Ce 19 octobre 1787, la dite soeur ayant été interrogée à la fin de sa deuxième année, a fait et signé sa protestation devant tout le chapitre. [Elle naquit en la paroisse Saint-Romain de Romans le 2 août 1761.]

Ce 5 octobre 1788, Françoise Romaine Fiere, fille de monsieur Joseph Fiere, marchand au péage de Pisanson, et de demoiselle Madelaine Chatenet (Chatenay), native du Péage, âgée de dix-sept ans, est entrée à l’essai des règles et constitutions de ce monastère. Ce 2 janvier 1789, la susdite a demandé au chapitre d’être reçue à l’habit. Ce 4 février 1789, on lui a donné l’habit de novice et le nom de soeur Marie de sainte Reine.

   

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